« J’ai pas de jeu », « j’ai pris le badbeat de l’année… » : Expressions les fréquemment entendues venues d’un joueur de poker !
Le facteur chance est ce qui rend le poker excitant. En effet les sensations qu’il procure à la donne sont décuplées au flop à la turn et à la river.
Si vous êtes demandeur, la meilleure façon d’intensifier ses émotions n’est pas forcément de jouer à la limite de vos moyens. Pour ma part il me semble qu’être déterminé à gagner, de se concentrer à jouer de son mieux peutêtre beaucoup plus ludique et rentable.
Mettre la chance de votre côté avec la technique.
Gagner une partie revient à optimiser ses gains et à minimiser ses pertes. Évident me direz vous, mais comment faire ? Le poker n’est sûrement pas une science exacte mais il est nécessaire d’en comprendre les rudiments. Nous reviendrons plus en détail prochainement sur les différents facteurs ici mentionnés.
Evaluer sa main :
Dans un premier temps cette analyse permet d’envisager une stratégie pré-flop. La force d’une main étant relative, il est nécessaire de bien l’évaluer. Un As-J en tête à tête à 63% de chance de gagner, alors qu’à 4 dans le coup, ce pourcentage est réduit a 37.
Votre position à la table et la mise des autres joueurs vous permet d’estimer votre main. Ce même As J au bouton est forcément beaucoup plus fort si personne n’a relancé au préalable. Je dirai même qu’il est souvent préférable de le coucher si une relance et une sur relance ont eu lieu.
La position :
Elle vous permet d’avoir une lecture du jeu de vos adversaires, la meilleure position étant en fin de table, au bouton ou cut off (juste avant). Ex : une partie avec des joueurs de classe mondiale où Phil Ivey est de big blind avec 8-4 dépareillé. Le premier de parole relance de 3 fois avec As-10 a trèfle, il est suivi par JJ et DD. Phil relance à hauteur du pot.
As 10 se couche bien sur et DD aussi. Il ne reste que VV qui subi une mise importante de phil sur un flop As et deux cartes inférieures au valet. Il se couche. Avec AS R ou paire AS, le JJ aurait sûrement relancé pré flop, voila comment utiliser la position.
Bien sûr il s’agit ici du grand Phil Yvey. Usez de votre position mais n’en abusez pas.
Côte et probabilité :
Au boulot, car il est nécessaire de les connaître pour gérer votre stack, le poker étant un jeu d’enchère, payer un flop ou un turn dépend de la relation entre le prix à payer et le pourcentage de chance de gagner le coup.
Savoir miser :
La mise permet de faire coucher les adversaires, ou de se faire payer une main gagnante. Elle dépend de la force de votre main, de la profondeur des tapis respectifs et de la lecture que vous avez de vos adversaires. Savoir miser est un art relatif et spéculatif.
Le bluff :
pour gagner une partie, il est indispensable de bluffer à un moment donné, l’analyse des différents facteurs évoqués ci-dessus le rendra ou non efficace. De plus un semi-bluff est toujours préférable, celui-ci intervient quand il y a possibilité d’améliorer votre main.
Enfin la strategie, dépend de si vous jouer en cash, sit and go ou tournoi. Pour la mettre en place, en plus de la lecture de vos adversaires, il faut être conscient de l’image que vous véhiculez à la table et du rythme de la partie. Patiente, vigilance et concentration sont les maîtres mots d’un fin stratège.
Amasser des jetons, un travail mériculeux !