Dans de nombreux articles de poker, vous aurez certainement déjà pu voir que de grosses mains du types AA ou KK devaient être relancés dans 95% des cas sauf situations bien particulières. Cette idée de base est vraie en théorie car vous devait vraiment limiter le nombre d’adversaire en jeu… Si je vous parle de ce principe, c’est tout simplement car aujourd’hui, nous allons aborder une notion inverse, le fait de ne pas « sur-jouer » quelques grosses mains parfois bien plus belles à l’oeil qu’elles ne peuvent l’être dans la réalité des choses…
Le cas des « Middle pair »
En effet, beaucoup trop de joueurs ont vraiment du mal à lâcher des pocket paires intermédiaires telles que [55;99]. Des mains comme celles ci peuvent être très fortes pour attaquer ou « call » pour trouver un set au flop mais auront beaucoup de mal à faire face à de nombreuses attaques. Ceci n’est bien sûr que très théorique et un nombre incalculable de facteurs doit être pris en compte mais il sera en général très difficile de défendre ce type de main après un 3-bet par exemple. Vous serez au mieux pour vous dans une situation de coin flip, ou peut être même vraiment moins bien si votre adversaire possède une paire légèrement supérieure à la votre ! 😉
Le cas des « As » bien accompagnés
Même si des mains comme AK ou AQ sont d’une force évidente pour tout joueur de poker, n’oubliez pas que vous n’avez en aucun cas une « main faite » et qu’il vous faudra toucher quelques cartes pour espérer battre votre adversaire. Je ne veux bien sûr pas dire par là que vous ne devez plus jouer ces mains mais que celles ci doivent parfois être foldées sans aucun regret.
En effet, après une relance et un 3 bet par exemple, sauf si vous avez une parfaite connaissance de vos adversaires, il sera en général très difficile de réaliser un 4 bet à tapis ou d’assumer un simple « call » avec une main de ce genre.
Au poker, il est important de bien analyser la situation et de savoir jeter ses « grosses mains » préflop lorsque vous savez que vous êtes « battu » 😉