A ceux qui n’ont pas compris le titre, je vous conseillerais de vous mettre un minimum à l’anglais. 😉 En effet au Main Event, face à Phil Ivey ou Gus Hansen, quelques notions pourraient vous être utiles. Plus sérieusement, vous n’êtes pas sans savoir que le poker est truffé de vocabulaire anglais, il est question ici des tells.
Ces signes qui nous permettent de soutirer des informations à nos adversaires sont bien sur beaucoup plus présents dans un cercle de jeu ou même a une table entre copains, notamment grâce au langage du corps au poker (body langage).
Il n’en est pas moins que sur le net les tells peuvent être un atout non négligeable a tout joueur aguerri.
Les premiers tells sont l’avatar et le nom du joueur même si ceux-ci restent de maigres indices. L’avantage du net est que beaucoup plus de mains sont jouées à l’heure, une lecture du joueur peu donc se faire rapidement.
Même s’il est important de varier son jeu, la plupart des joueurs gardent une ligne de conduite (type de joueur), ainsi toutes mises inhabituelles sont suspectes. Le temps d’attente peut aussi être un indice, à vous de discerner entre la tentative de piège où le gars parti assouvir un besoin pressant.
Aussi il est important de mémoriser (cela peut entraîner au casino) ou de regarder l’historique des mains, ainsi s’adapter au rythme de la partie et à vos adversaires. L’un des atouts majeurs est la vision des cartes de l’adversaire, soit il les montre (pourquoi ?), soit à l’abattage.
Retenir ou noter comment un joueur a joué telle ou telle main vous sera très utile pour la suite des événements, et éventuellement lors d’un duel au cours de la partie de poker contre ce joueur.
Enfin à vous de décider d’utiliser ou non le tchat, quelques mots peuvent parfois en dire long sur l’etat d’esprit du joueur, est-il en tilt, joue-il avec suffisance… ?
Comme quoi, même quand on joue au poker en ligne, il faut faire attention à ce que nous « dit » son adversaire ! 🙂